A l’approche de la Conférence sur le climat COP21, qui se tiendra à Paris début décembre, le bilan environnemental d’Éco-mobilier prouve que l’économie circulaire peut contribuer, elle aussi, à la lutte contre le réchauffement climatique. C’est ce que confirment les premières estimations des analyses de cycle de vie (ACV) conduites au sein de la filière.

Selon ces analyses, sur la seule année 2015, Éco-mobilier a contribué à éviter le rejet de l’équivalent de 70 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Ce rejet équivaut aux émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’éclairage domestique de 1,8 millions de foyers français pendant un an ou encore par les vols allers-retours Paris – New York de 70 000 passagers. Cette réduction des émissions a été obtenue en recyclant les meubles usagés et en les utilisant comme combustible dans les cimenteries, à la place des énergies fossiles.

Outre cette contribution directe à la lutte contre le réchauffement climatique, le bilan environnemental d’Éco-mobilier fait ressortir deux autres points positifs du recyclage en faveur des écosystèmes forestiers et des ressources non renouvelables. Recycler les vieux meubles en bois participe à l’économie circulaire de la filière bois, tandis que recycler les mousses des matelas et les plastiques permet de consommer moins de ressources non renouvelables issues du pétrole.

Depuis 2013, date à laquelle Éco-mobilier a démarré son activité opérationnelle, la filière a en effet collecté opérationnellement près de 300 000 tonnes de mobilier en fin de vie, dont près de 80 % ont été valorisés et 45 % recyclés.

A chaque fois qu’Éco-mobilier traite 4 tonnes de meubles usagés, c’est 1 tonne d’émission de CO2 en moins dans l’atmosphère.

(source : http://www.eco-mobilier.fr/pratiques-recyclage/eco-mobilier-contribue-la-lutte-contre-le-changement-climatique)